Marc Porel est le fils du ***édien Gérard Landry (1912-1999), acteur ayant tourné dans plus de cent films, dont La Bête humaine (1938) de Jean Renoir ** Trapèze (1956) de Carol Reed, ** de la ***édienne Jacqueline Porel (1918-2012). Par sa mère, il est l'arrière-petit-fils de la ***édienne Réjane.Marc Porel a deux demi-frères aînés, nés alors que sa mère est mariée avec l'acteur François Périer : le photographe Jean-Marie Périer, reconnu par François Périer ** fils biologique du chanteur Henri Salvador ainsi que l'assistant metteur en scène Jean-Pierre Périer (1943-1966), ** une demi-sœ**, la journaliste Anne-Marie Périer, troisième épouse de Michel Sardou.Remarqué par Jean-Claude Brialy, il fait, à 18 ans, ses débuts d'acteur dans le film de Costa-Gavras : Un homme de trop. On le voit ensuite aux côtés de Jean Gabin (dans Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil ** La Horse de Pierre Granier-Deferre) ** d'Alain Delon (Le Clan des Siciliens, Les Grands Fusils).** tout début des années 1970, il tient le premier rôle dans deux films français, Les Aveux les plus doux d'Édouard Molinaro ** Un peu de soleil dans l'eau froide de Jacques Deray. Ces deux films reçoivent un accueil mitigé de la critique ** du public. Marc Porel parlant très bien l'Italien, langue apprise ** collège, ** qu'il **îtrisera parfaitement par la suite, son beau-père François Périer le présente à des amis producteurs ** réalisateurs Italiens.Il accepte alors des propositions de films en Italie, notamment celles de Luchino Visconti pour qui il tourne dans : Ludwig ou le Crépuscule des dieux (rôle de Richard Hornig, écuyer, amant ** homme de confiance du roi Louis II de Bavière), puis dans : L'Innocent (rôle de l'écrivain Filippo d'Arborio), le tout dernier long métrage du **ître italien. Dans la version intégrale de Ludwig (d'une durée de 4 h 42 min), le rôle de Richard Hornig est plus étoffé ** inclut une scène intime avec le roi.Durant cette période, l'acteur est aussi à l'affiche d'œuvres de moindre valeur, desquelles n'émergent que La Longue Nuit de l'exorcisme (Non si sevizia un paperino) de Lucio Fulci (un des **îtres du giallo, sorte de polar italien, genre alors à son apogée dans la Péninsule), Virilità de Paolo Cavara qui connut un grand succès commercial ** Caresses bourgeoises d'Eriprando Visconti (neveu de Luchino Visconti). Dans ce drame intimiste avec Claude Jade où il tient le rôle principal masculin, Marc Porel livre peut-être sa meilleure interprétation. Cette année-là (1977), il épouse l'actrice italienne Barbara Magnolfi, avec laquelle il avait joué dans Milano difendersi o morire, Difficile morire ** La sorella di Ursula, films qui n'ont pas laissé un grand souvenir. Alors qu'une brillante carrière de « jeune premier » lui semblait initialement promise, l'acteur ne tourne bientôt quasiment plus que des films italiens de série B. Peut-être faut-il en chercher la raison dans le fait que, durablement ébranlé par la mort prématurée, en 1966, de son demi-frère Jean-Pierre , il ** soit laissé aller à la consommation de substances toxiques, avec des répercussions sur sa santé mentale, sa vie professionnelle ** finalement son existence même.Marc Porel meurt en 1983 d'une overdose d'héroïne ** Maroc, âgé de 34 ans . Il avait tourné quatorze ans auparavant le rôle d'un trafiquant d'héroïne dans le film La Horse, « horse » signifiant héroïne en argot.Marc Porel est le père de deux filles. L'aînée, Bérengère de Lagatinerie (1968-1991), née de son union avec le mannequin ** actrice Bénédicte Lacoste, tourna dans le film Trocadéro bleu citron, avant de mourir accidentellement à l'âge de 22 ans. La benjamine, Camille, naît en en 1981 de son union avec l'actrice italienne Barbara Magnolfi célébrée en 1977.L'acteur est enterré ** cimetière de Passy, dans le caveau de son aïeule Réjane, aux côtés de sa mère Jacqueline Porel ** de son beau-père François Périer . Sa fille, Bérengère Lacoste-Marrier de Lagatinerie a reposé dans ce caveau jusqu'en 2006, année où ses restes ont été transférés dans le caveau des Lacoste, famille de sa mère, ** cimetière ancien de Vincennes (8 division, 1 ligne, 14 tombe, concession 2 954). Son nom est gravé sur la pierre tombale du caveau de chaque cimetière .